Réponses écophysiologiques et évolutives des vertébrés aux perturbations environnementales
Mes intérêts de recherche sont éclectiques à la fois en terme de questions examinées et de modèles d’études. Néanmoins, le cœur de mes travaux est centré sur les réponses écophysiologiques et évolutives des vertébrés (reptiles, amphibiens et oiseaux) aux perturbations environnementales d’origine naturelle ou anthropique.
Une partie de mes travaux porte sur l’influence de la salinité océanique sur l’évolution de la vie marine chez les tétrapodes marins (mammifères, oiseaux, serpents, tortues et crocodiles). Le milieu marin (salé) impose des contraintes fortes sur le maintien de l’équilibre osmotique de ces espèces qui ont toutes développés des structures particulières dédiées à l’osmorégulation (excrétion de l’excès de sel). J’explore ces contraintes de la salinité océanique à la fois à l’échelle évolutive en adoptant une perspective élargie aux tétrapodes marins en général, mais également pour des investigations plus précises ciblées sur des espèces particulières (squamates). Actuellement, je décline ces questions sur les milieux côtiers afin d’examiner la sensibilité des reptiles et amphibiens a une augmentation de salinité liée à l’élévation du milieu marin et l’augmentation de la fréquence d’évènements extrêmes (submersions marines).
Un autre de mes volets de recherche vise à examiner les réponses des vertébrés aux perturbations environnementales d’origine anthropiques avec un focus particulier sur le rôle des contaminants (éléments traces, produits phytosanitaires) comme pressions de sélection dans les écosystèmes anthropisés (milieux urbains ou agricoles). Ces travaux se focalisent principalement les réponses eco-physiologiques des oiseaux, des reptiles (serpents, tortues, caïmans) et des amphibiens.
L’ensemble de ces travaux de recherche reposent non seulement sur des investigations sur le terrain mais également sur l’utilisation d’approches expérimentales in natura et en conditions contrôlées.
Ces travaux sont soutenus par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, l’Agence de l’Eau Adour-Garonne, la Région Nouvelle Aquitaine (Multistress, Aquastress, Amphitox), le Conseil Départemental des Deux-Sèvres, l’ANSES (BiodiTox) et l’ANR (Aquatress, Urbastress, Vitibird, Pampas).
Chargé de Recherche CNRS – Equipe ECOPHY
francois.brischoux(at)cebc.cnrs.fr
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